Des rayons sensuels rougissent à la première vapeur d’eau
Le jour se dissipe peu à peu à l’espace d’un ciel jauni
Quelques brises de verdure se déhanchent à la fine bouche du vent
Surprises par la lueur des étoiles
Effilées au banc d’un cortège diligent
Des amas de glace se profilent entre deux bottes de vapeurs
Sur le lac cendré, l’horizon projette ses regards
L’hiver aux trombes de l’été
Une luminescence errante
Cravache les reflets de la tailleuse de diamant
Le bruit de la pierre détend
Les bruits de l’eau argentent la mousse des corps gelés
Une poignée d’amazonite s’échappe de la grande falaise bleue
Trébuche à l’apanage de la compteuse de minerais
Les souffles prennent le corps de la mer
Hébergeant le feu de la terre
L’immensité prend le visage d’une flamme
Dansante au contact de l’eau et d’une terre mouvante
Mouvante au silence de la nuit
Piégeant le jour endormi
Des petites fées du feu veillent en lumière diaphane
Autour de la braise, autour des flammes
Rêveuses au corps joyeux
Pensées brûlantes au langage du feu
Des petites fées veillent en limbe glacée
Autour des sols de cristaux gelés
Rêveuses à l’esprit heureux
Pensées chauffantes au langage des vœux
Le crépuscule et l’aube tombent en fin
La nuit est le jour
Le jour et la nuit …
S’apaisent au copal poudreux
Les cycles se jettent en corps amoureux
Dans l’union du jeu…
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