Un brouillard saillant navigue au dialecte des hauteurs stellaires
La nébuleuse du cygne avance sur fond de ouate velouté
Ses couleurs offrent le ton d’un mirage cotonneux
Un rêve qui se prélasse dans les confins de la nuit disloquée
De haut en bas, de basses en hautes motions
Les vagues brumeuses se déplacent en liaison
A l’éloge d’un immense espace
Dans l’univers qui porte toutes nos traces…
Le geste de chaque petit mouvement
Se répète et s’accumule
Tombe dans la vallée poreuse du crépuscule
D’un spectacle au rideau géant
Le ciel fume à mesure que la brume se détache de son corps
De petites étincelles éclatent
Dans la ronde des sépias
Le teint de l’or et de l’argent se confondent dans la lumière
Une ombre mystérieuse s’échappe de la farandole
Ses nuances couvrent la troupe en coupole
Son spectre danse au vœu du cosmos
Ensorcelle jusqu’au détail
Le grand, le petit
Du gigantesque en moindre taille
Jusqu’en milliers d’années lumières
Depuis le corps du sagittaire
Oméga poursuit Alpha
Masqué par l’amas de ses trente étoiles
Alpha suit sa faim
Jusqu’au jour éteint
Oméga, commence dans la nuit
Jusqu’au jour qui brille…
Accompli…
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