Ours de tendresse

La tendresse au museau
A la blancheur d’une colombe
La paix se donne à la musique d’une offrande
Trépidante d’amour

L’aîné aime cajoler
Au nuage d’éternité

Place qu’aucune douleur ne peut suspendre
Palace qu’aucun rêve ne peut vendre

 A la fourrure d’un dialecte délicat
Le visage s’incline à l’oreille qui voit

 Qui sent, qui touche…
Toute la douceur d’une caresse en bouche

 L’ainé aime blottir
Au corps de son cœur sentir
Frémir…

 Faire chanter la rage de l’instant
Retrouver le monde en grand

 Le corps frêle
Au rayon du soleil

 Le souffle du regard
Au rayon miroir

 En mère et en père
L’horizon te serre

 En frère et en sœur
Qui réchauffent le cœur

 L’ainé aime écouter
Le son de l’enfant qui nait

 Sortir la solitude apparente
Au silence de la fleur puissante

 Entrer en compassion
Sauver l’amour de la passion…